Arts plastiques

 


 - - - - - - - - - - -

 

 

 

 

- - - - - - - - - 

cliquez ci-dessous pour consulter la totalité de l'exposition

 

 

 

 

 

 

 

 - - - - - - - - - - -

cliquez ci-dessous pour consulter la totalité de l'exposition

 

 

 

 

 - - - - - - - - - - -

Cliquez ci-dessous pour accéder à
la galerie des arts plastiques du lycée Pasteur de Besançon





cliquez ci-dessous pour plus d'informations

 

 



Information générale sur les lycées : site du ministère de l’éducation nationale
http://eduscol.education.fr/pid25563/lycee-et-formation-professionnelle.html

 - - - - - - - - - - - - - - - --

cliquez ci-dessous pour accéder à l'expositon

 

 

- - - - - - - - - - - - - - - --

 

 

 

 

 

 

 

 - - - - - - - - - - - - - - - --

 

 

 - - - - - - - - - - - - - - - --

 

 

 

- - - - - - - - - - - - - - - --

 

 

 

 

 - - - - - - - - - - - - - - - --

 

 

 

 

 

 

 

- - - - - - - - - - - - - - - --

 

 Les arts plastiques à la Journée Portes ouvertes de 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

 

Escif, un artiste en résidence au lycée Pasteur

 

Dans le cadre du dispositif « artistes plasticiens au lycée » initié par le Conseil régional de Franche-Comté, le lycée Louis Pasteur a accueilli Escif, artiste urbain, pour une résidence qui s’est déroulée du 5 au 16 octobre. L’opération a été menée en partenariat avec Juste Ici, structure culturelle associative dont les actions visent à encourager la réflexion sur la place de l’art dans l’espace public, et qui organise chaque été le festival Bien Urbain, invitant des artistes du monde entier à intervenir dans les rues de la capitale franc-comtoise.

 

Escif est un artiste espagnol (natif de Valence) reconnu au niveau international. D’échelle modeste ou monumentale selon les cas, ses peintures murales se caractérisent par un style souvent proche du dessin satirique. Refusant la « starification » de la figure de l’artiste, il envisage avant tout la pratique de l’art urbain comme « un exercice de réflexion pouvant être partagé avec le public », et voué à « mettre en lumière certains problèmes »[1].

 



 

 

 

Une approche interdisciplinaire

 

La venue d’Escif au lycée a été l’occasion de développer un projet interdisciplinaire, associant l’espagnol et les arts plastiques. Ce projet a concerné prioritairement la classe de Première L, qui réunit les élèves ayant choisi l’option arts plastiques ou espagnol langue approfondie. Escif est par ailleurs intervenu de manière ponctuelle dans d’autres classes de l’établissement (Première L spécialité histoire des arts, Terminale L option arts plastiques et spécialité espagnol, Terminale option facultative arts plastiques…), et il a présenté sa démarche artistique lors d’une conférence ouverte aux élèves de Terminale spécialité arts plastiques et aux sections arts appliqués – soit un public d’environ soixante-dix élèves.

 

Dix jours de pratique et d’échange – en français et en espagnol – autour de l’art urbain

 

La semaine précédant la résidence, les élèves concernés par le projet interdisciplinaire ont participé à une sortie dans le centre de Besançon, accompagnés de leurs enseignants, Mme Lledós (espagnol) et M. Lichtlé (arts plastiques) ainsi que de Johanna Romary et Chloé Cura, membres de l’association Juste Ici. Ils ont pu découvrir des interventions réalisées dans le cadre de Bien Urbain par différents artistes, dont Escif, et étoffer leurs connaissances sur l’art urbain, dans le but de préparer la rencontre avec l’artiste.

 

 

 

La résidence a ensuite permis de développer une réflexion s’appuyant sur le travail d’Escif en particulier, par le biais d’expériences sollicitant les compétences artistiques ou linguistiques des élèves.

 

Pour ce qui concerne les arts plastiques (groupe de Première L spécialité arts plastiques), le travail a étroitement articulé apports théoriques et recherches plastiques : la réflexion à partir de reproductions d’œuvres (d’Escif lui-même ou d’autres artistes urbains) a suscité des questionnements qui ont débouché sur des expérimentations graphiques ou de composition d’images. Certaines de ces expérimentations  fourniront la matière d’une série d’interventions in situ, éphémères et successives, qui seront développées durant les prochains mois dans un espace au sein du Lycée. Les élèves ont également été invités à présenter à Escif les installations urbaines qu’ils avaient réalisées lors de la phase de préparation de la résidence. La confrontation de leur point de vue avec celui de l’artiste les a conduits à préciser la logique de leur démarche, et parfois à envisager des pistes nouvelles.

 

Ces temps d’échange et d’expérimentation ont été pour les élèves plasticiens l’occasion de s’interroger sur les contraintes et les possibilités liées à la pratique artistique dans l’espace urbain. En rapport avec la question de la figuration – centrale dans le programme de la classe de Première L spécialité arts plastiques –, ils ont plus particulièrement été amenés à explorer le fonctionnement de l’image dans ces « espaces d’énonciation » que sont le mur et la rue.

 

Concernant l’espagnol, le but de la présence d’Escif au lycée était de permettre aux élèves d’échanger avec lui, dans sa langue maternelle, autour de son œuvre et de l’art urbain. Dans la classe de Terminale L option arts plastiques et espagnol langue approfondie, le dialogue avec l’artiste a permis d’aborder des sujets en lien avec les notions du programme de langues vivantes : la réflexion sur le rôle de l’art urbain dans le cadre de la ville pour « Espaces et échanges », et la question de l’engagement dans l’art pour « Lieux et formes de pouvoir ».

 

 

Dans les classes de Première L, l’échange avec Escif s’est articulé autour de la relation entre texte et image. D’abord, l’artiste a montré aux élèves des images de ses interventions dans différents pays du monde en leur demandant de réagir spontanément, avant de leur apporter des précisions concernant la conception et la réalisation des œuvres. Ensuite, les élèves, par groupes, ont dû présenter à leurs camarades des textes (narratifs, poétiques, oniriques) écrits par un ami d’Escif à partir des photographies prises par l’artiste lors de ses voyages. Dans un deuxième temps, Escif a proposé aux élèves d’écrire à leur tour des textes en s’inspirant d’autres images réalisées par lui. Dans la classe de spécialité espagnol, cet exercice d’écriture littéraire va se poursuivre par un travail de traduction. Les élèves vont traduire en français le « Dialogue entre X, Y et Z », texte inclus dans son livre Muros y paredes, disponible au CDI du lycée. Les travaux des élèves seront remis à Escif, qui souhaiterait les inclure dans une publication qui aura lieu prochainement.

 

Suites de la résidence

 

Le dispositif « artistes plasticiens au lycée » se prolongera par deux nouvelles résidences, au printemps, dans les établissements suivants : CFA Hilaire de Chardonnet (Besançon), Lycée professionnel Le Corbusier (Lons-le-Saunier) et L.E.G.T.A Mancy (Lons-le-Saunier). Il est prévu qu’une fois la dernière résidence close, les travaux artistiques et les productions littéraires des élèves soient réunis dans une publication (de type fanzine) dont la réalisation sera assurée par l’association Juste Ici.

 



[1] Rafael Schacter, article « Escif », in Atlas du street art et du graffiti, éd. Flammarion, Paris, 2014.

 

 




 

 

 

Blue Flower

2024  Lycée Pasteur  ©  globbers joomla templates 3